Conclusions

 

     Les anomalies sinusoïdales et péri sinusoïdales sont beaucoup moins fréquentes que la anomalies cirrhogènes. Elle méritent cependant d'être connues, car il est possible dans un certain nombre de cas de redresser un diagnostic erroné. Elle n'ont pas la même valeur pronostique. L'IRM permet une étude assez fine de la vascularisation portale. La bonne résolution temporelle permet de bien évaluer les anomalies de perfusion et leur répartition dans l'ensemble du parenchyme hépatique ce que ne permet pas l'histologie. Avec une bonne résolution spatiale, l'IRM permet de visualiser la fibrose, d'étudier sa répartition et dans certains cas évaluer son architecture qui permet le diagnostic différentiel avec la cirrhose. La plus part de ces affections s'accompagne d'anomalies focales hypervasculaires qu'il est important de reconnaître. Il s'agit le plus souvent de lésions bénignes régénératives mais elle peuvent parfois être associées à un hépatocarcinome dont le diagnostic précoce est essentiel à la prise en charge thérapeutique.
 
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