L'adénome est beaucoup moins fréquent que HNF. Il se rencontre le plus souvent chez la femme entre 30 et 40 ans mais peut se voir chez l'homme (Dossier). Cliniquement on retrouve assez souvent des douleurs et la biologie est un peu modifiée avec une augmentation des phosphatases alcalines ou des transaminases. Le diagnostic d'adénome entraine en générale son exérèse chirurgicale en raison du risque hémorragique et des difficultés à écarter formelement le diagnostique d'hépatocarcinome.
En IRM la lésion est souvent hyper T1 avec un contenu graisseux ou hémorragique. Elle est iso ou hyper T2 parfois hypoT2. Très frequement cette tumeur est hétérogène et une capsule est visible. Les arguments diagnostiques reposent donc sur la préence de foyers graisseux, de zones de nécroses, d'une capsule et d'un rehaussement après injection de contraste qui est intense, précoce et tend à persister à la phase portale. Le diagnostic différentiel avec l'hépatocarcinome est très difficile (Dossier).
L'adénomatose est une entité à part et le diagnostic est retenu devant la présence de nombreux adénomes (> 10) . La prédominance feminine est moins nette. La transformation en CHC est rare mais possible ce qui justifie une surveillance régulière car l'exérèse complète est rarement possible.
La sémiologie est comparable à celle des lésions isolées.
Il peut exister des anomalies portales congénitales ou acquises (thromboses, shunts).
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