Les
kystes du cholédoque
Les kystes du cholédoques sont le plus
souvent diagnostiqués dans l'enfance (Kim)
et
prédomine chez la femme (Lindberg).
La forme la plus fréquente est le type 1 de Todani. Le cholédoque
est globalement dilaté (plus de 2 cm) responsable d'une stase biliaire,
de la formation de calculs et d'angiocholites conduisant à un diagnostique
assez précoce (dossier 1,
et
2). Le type II est plus rare.
Il s'agit d'une formation kystique pédiculée communiquant
avec la voie biliaire principale. La symptomatologie est parfois plus frustre
ce qui explique qu'ils ne sont parfois reconnus qu'à l'âge
adulte (Dossier). Le diagnostique
de duplication est souvent évoqué devant une lésion
kystique à paroi épaisse aux contours réguliers (en
échographie la structure de la paroi est identique à celle
d'une structure digestive). La communication avec la voie biliaire n'est
pas toujours facile à mettre en évidence.
L'intérêt
de la bili I.R.M. (Irie)n'est pas uniquement
de faire un bilan morphologique mais aussi de rechercher des signes de
complication à savoir une pathologie lithiasique ou une anomalie
de la jonction bilio-pancréatique qui est incriminée dans
la physiopathologie de ces kystes. Il faut rechercher la présence
d'un canal bilio-pancréatique anormalement long supérieur
à 15 mm (Govil, Matos,
Sugiyama).
Il peut être visible directement ou se manifester par un vide de
signal trop large (>15 mm) entre le duodénum et les canaux bilio-pancréatiques
. Parfois ces anomalies sont associées à une fibrose péri-portale
visible en I.R.M. par une augmentation des structures en hyper-signal T2
au voisinage des vaisseaux portes.
Le diagnostic de kyste
du cholédoque conduit à une exérèse des zones
anormales en raison du risque de transformations malignes et à une
dérivation bilio-digestive (Fujisaki,
Brine).