L'exploration des voies
biliaires est rendue complexe en raison du geste chirurgical.
Si l'échographie reste l'examen de première intention
(Mittelstaedt), elle
peut dans certaines circonstances sous estimer ou surestimer une
dilatation modérée des voies biliaires. En cas,
d'aérobilie, elle est très gênée par
les artefacts pour étudier finement la région hilaire.
La fiabilité de la reconnaissance des calculs intra-canalaires
est faible en dehors de l'écho-endoscopie.
Le cathétérisme des voies biliaires est souvent
réalisés en deuxième intention en particulier
dans les complications précoces des cholécystectomies.
Une sphinctérostomie permet de traiter simplement et efficacement
les calculs résiduels ou une fuite biliaire post-opératoire.
Le cathétérisme des voies biliaires trouvent cependant
ses limites (Soto,
Varghese) dans certains types d'anastomoses jéjunales
ou le cathétérisme est difficile voir impossible.
Certains obstacles ne peuvent être franchi facilement. Il
existe un risque infectieux et traumatique (Cohen,
Masci).
La cholangio-IRM constitue alors un examen clé dans la
surveillance des voies biliaires opérées. Il est
possible au cours d'un examen totalement inoffensif d'avoir une
étude morphologique complète de l'ensemble des voies
biliaires et des anses digestives de drainage. De plus, dans les
séquences complémentaires, l'IRM permet d'explorer
de façon fiable les structures avoisinantes, vasculaires,
parenchymateuses, conjonctives ou graisseuses.
La pathologie vue en IRM ne correspond pas à l'ensemble
des complications. Elle regroupe des situations plus ou moins
complexes qu'il est important de bien explorer et comprendre afin
de déterminer au mieux l'attitude thérapeutique.
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