Le syndrome de Budd Chiari
     Ce qui caractérise le syndrome de Budd Chiari est la thrombose des veines sus hépatiques ou de leur confluent cave supérieur.
    Dans sa forme classique les patients présentent un importante hépatosplénomégalie, des douleurs abdominales et de l'ascite (Dumortier). Ils sont parfois ictériques ou en insuffisance hépatique. On distingue les formes aiguës à début brutal parfois fulminant. Dans cette forme l'insuffisance hépatique peut être est majeure (Iwai).  Les forme chroniques ont un début plus insidieux et les signes cliniques sont peu spécifiques. Ils peuvent faire discuter une insuffisance cardiaque ou une cirrhose, ou sont parfois de découverte fortuite au cours d'une échographie ou d'une IRM (Valla).
    Le syndrome de Budd Chiari peut être du à un obstacle cave supérieur malformatif, tumoral ou irritatif (Rahmouni). Dans une autre forme on note une occlusion partielle ou totale des  principaux troncs veineux sus hépatiques. La troisième forme est due à une thrombose progressive des veines centrolobulaires.
    En échographie on retrouve l'ascite et l'hépatosplénomégalie. Dans les cas chroniques, l'hypertrophie du lobe caudé et parfois du lobe gauche peuvent faire évoquer une cirrhose. une vascularisation anormale formée par les voies de dérivations est souvent visible dans les formes chronique. Elle épargne en général le lobe caudé. Dans la forme aiguë on peut retrouver une thrombose d'une veine sus hépatique ou  un épaississement des parois veineuses. L'examen Doppler est utile pour étudier la perméabilité des veines sus hépatiques et le flux portal (Noone, Kane).  Ces éléments sont importants pour envisager la réalisation d'un shunt porto cave.
    L'échographie est aussi utile pour rechercher l'éventuelle tumeur responsable de l'obstruction veineuse.
 
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