Les modifications de signal obtenues avec les USPIO sont liées au nombre et à l'activité fonctionnelle des cellules de Kupfer. Il existe une corrélation entre le degré de différentiation cellulaire des CHC et les modifications de signal obtenues. Pour Takeshita les CHC ont une diminution de signal T2 inférieure à 20 % alors que pour les nodules dysplasiques et les nodules de régénération elle est supérieure à 40% (dossier). Ces données sont confirmées par Ward en cas de nodule hypervasculaire. De nombreuses études (Kasugai, Hori, Stoker) ont montré la meilleure valeur prédicive de l'IRM avec injection d'USPIO comparée au scanner dynamique ou au portoscanner.
En fait la solution la plus efficace consiste à associer l'injection d'USPIO et de Gadolinium. Ces examens en double contraste sont sensibles aux deux anomalies fonctionnelles des CHC, leur vascularisation de type artériel et le défaut d'activité des cellules de Kupfer. Bhartia et Ward montre que la sensibilité atteint 91 % pour les CHC de plus de 1 cm (dossier) et 38 % pour les nodules inférieurs à 1 cm si l'on considère comme suspect les nodules qui ne fixent pas l'endorem ou qui sont hypervasculaires (dossier). Dans 76 % des cas les deux signes sont réunis.
Pour Mori il est possible de différencier les shunts artério-portaux non tumoraux qui fixent l'Endorem des shunts tumoraux qui ne le fixent pas.
Sugihara insiste sur l'intérêt qui y a à utiliser des séquences sensibles à la susceptibilité magnétique comme les séquences en écho de gradient non refocalisées pour mieux mettre en évidence ces anomalies de signal.
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